Souvent, faire le choix entre l’entrepreneuriat et le travail rémunéré signifie devoir ignorer la sécurité de la liberté, et vice versa. Le portage salarial est le choix idéal se posant entre ces derniers. Par contre, il a tout aussi bien des avantages que des inconvénients.
Avantages du portage salarial
De par leur statut mixte, les conseillers en portage salarial bénéficient d’avantages sociaux généralement avisés aux salariés. En outre, il a la possibilité de profiter d’une couverture sociale, qui plus est, complète.
Salarié de caractère, le consultant en ce statut bénéficie d’une structure irrégulière qui lui permet une expression pleine de ses aspirations en tant qu’entrepreneur.
Pour ce qui est de l’indépendance, il a ainsi le pouvoir choisir sa propre mission, privilège dont bénéficie tout consultant hébergé par une société d’accompagnement.
Avec le traitement de la paie, on peut travailler à son compte sans créer une structure juridique. Une fois le premier devoir signé, l’activité indépendante commence.
Il n’y a pas de processus de création, en d’autres termes, il n’y a pas de processus de résiliation ou de liquidation en cas de difficultés ou de changements de projet ; un salarié accompagné ayant envie de cesser ses activités doit juste clore sa relation avec la société de portage qu’il a choisi.
En tant qu’employeur, la société de portage paie non seulement mensuellement, mais est aussi responsable de la gestion des factures et des rapports de dépenses liés à vos activités. Le temps gagné peut ainsi être utilisé pour prospecter, former, entretenir le réseau ou réaliser des missions.
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Inconvénients du portage salarial
Une telle forme de travail s’accompagne de frais de gestion, représentant à peu près 10 % du chiffre d’affaires de vos activités.
Par rapport aux autres identités indépendantes, le coût du portage de salaire est délicatement plus supérieur : il est d’environ 50 % pour le salarié porté, et pour les entrepreneurs de SARL ou SASU, il est de 41 % à 45 %.
L’article L. 1254-2.-I. du Code du travail relate le recours au portage salarial, il stipule que le salarié accompagné doit justifier de ses connaissances professionnelles, de ses qualifications et de son autonomie, qui lui donnent la possibilité de trouver par ses propres moyens des clients et de négocier avec eux des modalités de mise en œuvre des prestations et des tarifs.
Les salariés doivent avoir un niveau de salaire d’au moins 2 413,50 € total à temps plein, 75 % du plafond de la Sécurité sociale s’ajoutant à 5 % de cotisation professionnelle, soit environ 2 534 € au total à temps plein.
Les professions de conseil en sont les plus adaptés, à savoir : les professions réglementées comme les avocats, les pharmaciens, les médecins, les coiffeurs, les notaires, etc.). Quant aux activités commerciales, elles ne satisfont pas aux exigences du portage salarial.
Le recours à des salariés accompagnés ne peut effectuer que des tâches ponctuelles. L’expertise de ce dernier ne doit pas apparaître dans l’entreprise cliente.
Dans le montant des honoraires versés au personnel, sont compris les frais sociaux, les frais administratifs. Par contre, il peut différer sensiblement des frais engagés pour l’embauche de spécialistes : les dépenses inhérentes au nombre d’employés et autres frais inclus dans les frais RH.